|
Un autre regard sur les documents.
Pendant la délibération, un élu, M. Puybareau, a demandé aux responsables de la commission, si le Préfet avait déjà donné son autorisation de prolongation.
Dans un premier temps les responsables, M. Bahuaud et M. Boënnec, ont déclaré avoir l'autorisation. Puis devant l'insistance de M. Puybareau, après hésitation ils ont reconnu ne pas l'avoir, mais avoir l'engagement oral de prolongation. Ils ont également précisé avoir l'engagement de la DRIRE. Ce fait est révélateur de la gestion du centre d'enfouissement de l'Aiguillon. Beaucoup trop de faits ne sont qu'apparences. L'incertitude de l'obtention d'autorisation est parue un mois plus tard dans la presse.
Comment voulez vous que des citoyens responsables restent immobiles devant de telles situations ? D'ailleurs, il ne sont pas resté immobiles …
Examinons les arguments. « En cours de chantier, des travaux supplémentaires apparaissent nécessaires … » Les travaux sont déjà réalisés. En soi-même, ce n'est pas grave, mais encore une fois, ce n'est pas la réalité du moment. Les travaux sont réalisés et les responsables présentent le « devis-facture » après. « - évacuation supplémentaire de déblais due au report de la couverture du CET initialement prévue fin 2007 »
La couverture aurait dû être finalisé en décembre 2007. Juin 2007, l'association avait prévu ce report.
Pour faire des économies, en septembre 2007, la CdC avait reporté les travaux. Pour plus de « transparence », à cette occasion, La CdC avait déclaré faire une demande d'accord écrit à l'association, il n'en a rien été. Ce report devait être soumis à autorisation préfectorale. Nous avons vu en CLIS 2008, qu'il n'en a rien été ! La CdC était donc dans l'illégalité ?
Pour faire des économies, en 2007, la CdC demande le report des travaux ET lorsque les travaux ont lieu en 2008, elle demande des finances supplémentaires à cause de ce report. Logique ?
« évacuation supplémentaire de déblais », « - reprofilage du fossé en sortie de bassin eaux pluviales pour faciliter l'écoulement des eaux et le fonctionnement des drains sous le bassin » La CdC paie, les habitants paient, nous payons, des ingénieurs et des techniciens spécialisés. Pour étudier et réaliser les bassins, ce n'est pas compliqué. Le terrain est nu et connu. Les matériaux sont connus. Tout aurait dû être prévu dès le début. Les bassins ont été finalisés une première fois, puis devant des malfaçons, des travaux ont dû être repris. Pourquoi les citoyens paieraient les erreurs des ingénieurs ou des techniciens ???? Conclusion : Pourquoi payons-nous 27 524,75 € HT soit 32 916,60 € TTC
M. Puybareau, à cette occasion, a demandé pourquoi il y avait changement de couverture ? Sur l'arrêté préfectoral de 2004, il était prévu de la terre végétale.
M. Bahuaud, le responsable de la commission a déclaré qu'il n'y avait aucun problème, que la DRIRE avait donné son autorisation. Il a rajouté que de toute manière « vase ou terre végétale , c'est la même chose ».
Amis jardiniers, vous apprécierez sans doute cette réflexion. Pour faire accepter son futur Centre d'enfouissement, la CdC déclare vouloir fabriquer un « compost de qualité ». Mais qand on confond terre végétale et vase, à quoi s'attendre ? Surtout lorsqu'on sait que cette vase EST POLLUEE !!!! Rappelons que ce sont les même « responsables » et techniciens qui travaillent à ce futur centre sur 87 Ha !!!!
Suite à ce conseil communautaire, l'association a écrit au préfet.
« Suite à la fermeture du CET de l'Aiguillon prévue le 30juin 2009 » : A l'heure du conseil Communautaire la fermeture de l'Aiguillon est le 31 janvier 2009 !
Le conseil communautaire a eu lieu le 15 décembre 2008. Comme vous pouvez voir les responsables donnent l'apparence « d'anticiper les faits » 6 mois avant la fermeture.
Ce n'est pas en décembre 2008 qu'il fallait créer cette commission, mais il y a 1 an, 2 ans !!! L'argument « Nous n'avons pas d'autre solution » peut-il être retenu ?
Aux prochaines délibérations, il faut s'attendre à un texte ressemblant à celui-ci : « Suite au lancement de la commission inter communautaire avec Sud estuaire, du 15 décembre 2008, devant l'URGENCE de la situation, devant le manque de temps alloué aux appels d'offres, nous n'avons que peu de possibilité pour remplacer le CET de l'Aiguillon. Nous sommes donc obligés de payer au prix fort le traitement de nos ordures ménagères. Nous sommes donc obligés d'augmenter fortement les Taxes d'Enlèvements de Ordures ménagères. » C'est pas grave, c'est nous qu'on paye !!!
|
|