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1- Rappel rapide des faits.
Décembre 2004 : présence des riverains de la décharge de St Michel, au conseil communautaire, qui se déroule à St Michel. (voir en détail). Manifestation et présence silencieuse.
Avril 2005: Les riverains se regroupent en association. Ces riverains protestent depuis longtemps : fortes odeurs pestilentielles autour du CET. Mais, par dessus tout, ils craignent une pollution souterraine. Ils rappellent que, selon les anciens habitants, à l'emplacement de la décharge, existaient deux mares. Ces deux mares n'existent plus. Que sont devenues ces sources ? Sont-elles toujours sous la décharge ?? De plus, ils se posent une question simple : la décharge reçoit environ 45 000 m3 de pluies par an. Le système de drainage et de récupération ne récolte que 25 000 m3. Est-ce logique ? Que devient la différence ? Passe-t-elle dans les sources ? Où va-t-elle ? Toutes ces questions n'ont pas eu de réponses. Un technicien de Burgeap a expliqué qu'il y avait xxxxxxxx ; auto censure car BURGEAP a écrit à l'association : « Nous vous rappelons que les propos erronés et diffamatoires à l'encontre de notre société, exprimés publiquement, constituent un délit au regard de la loi. Nous vous demandons expressément que ces propos soient retirés de vos différents supports de communication. Dans la négative, nous nous réservons la possibilité de vous demander un droit de réponse avant action en justice. » « Les paroles ne sont que du vent » disent les philosophes ….
Mai 2005 : rencontre problématique entre les élus de la communauté de communes et les riverains. Ceux-ci ont posé les questions clairement: Entres autres : Quelle est la composition des mâchefers (résidus d'incinération) qui drainent le site? Quelle est la qualité de l'isolation de la décharge ? Est-ce qu'il y a des infiltrations sachant que des analyses privées ont montrer des doses anormales d'arsenic, de plomb et de mercure dans des étangs voisins de la décharge. Réponse des élus : allez contacter la DRIRE !!! (Direction Régionale de l'industrie, de la Recherche, et de l'Environnement). Voilà une réponse transparente et démocratique ….
2 - La réaction de la Communauté de Communes de Pornic face à ces pollutions.
MARS 2006 : Résultat d'une enquête commandée par la communauté de pornic. Enquête faite par la BURGEAP. Les eaux souterraines autour du centre d'enfouissement sont bien polluées! L'eau des puits est impropre à l'alimentation ! MAIS, selon le bureau d'étude, la pollution ne vient pas de la décharge!
Mais des riverains eux mêmes! qui ont TOUS des systèmes d'assainissements défectueux !!!!
Comme on dit : « allez vous rhabiller ». En agissant ainsi, la CdC, joue la montre. Elle fait perdre du temps et de l'énergie aux citoyens et espère arriver en 2009 (date de la fermeture théorique) sans rien faire pour endiguer cette pollution.
Réflexion logique citoyenne :
Le Centre d'Enfouissement Technique ne « serait » pas responsable des pollutions . Ce sont les riverains qui polluent les eaux souterraines. Normalement, ces riverains doivent solutionner leurs problèmes d'assainissement. Ils seraient même condamnables pour pollution depuis au moins 2005 ! C'est ce que nous allons constater.
3 - KIKI con prend kéke chose ? Droit à polluer ????.
Nous avons vu qu'il y a pollution! Nous avons vu que, selon la communauté de commune de Pornic, la décharge n'y est pour rien. Nous avons vu que selon cette étude, ce sont les riverains de la décharge qui polluent les eaux souterraines.
Résultat : au conseil Communautaire d'octobre 2006, les riverains sont exonérés de taxe d'enlèvement des ordures ménagères !!!
Est-ce que, finalement, ce ne serait pas la décharge qui pollue ? Est-ce une exonération pour que les riverains se taisent ? En bref, est-ce un « cadeau » pour être pollué ?
Est-ce cela : Un droit à polluer ?
Ce n'est pas la première fois que cela se passe chez nous : la fondation TOTAL a participé à l'aménagement du littoral de Préfailles. Heureusement qu'il y a eu l'Erika ! sinon nous aurions eu bernique ! (pour Total, c'est déductible des impôts …)
Tant qu'il y a des pollutions, tout n'est pas perdu ? Nous aurons d'autres ristournes …. autre question :
quelles sont les sanctions contre les responsables de cette pollution ? Est-ce cela un développement durable ?
4 - Pourquoi s'intéresser à ce problème ?
L'accès à une eau potable est déjà un problème financier et technique, mais cela deviendra encore plus grave. (par ex : Bretagne, période de sécheresse, etc.) Dans quelques années, si la communauté de commune veut endiguer cette pollution localisée, combien cela nous coûtera-t-il ? Ce qui est enfoui dans le sol, n'est pas là pour quelques jours, mais pour des dizaines d'années. Plus on attend, plus ce sera difficile à solutionner. Les écoulements des eaux des 2 étangs pollués et des eaux souterraines vont à l'étang des Gâtineaux, zone de pompage de l'eau potable de la Communauté de Communes. Bien sûr, avant d'arriver dans les robinets, il y a dépollution de l'eau.
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