POUR OBTENIR UNE RÉELLE TRANSPARENCE  CITOYENNE À PORNIC.

 

Mensonges ou incompétences de La communauté de communes de Pornic  ?

De ces mensonges,

--> il en va de notre santé, de la qualité de l'eau, de la qualité de l'eau que nos enfants boiront .
   --> les mêmes gagnent de l'argent en polluant, ET gagnent énormément en dépolluant.   
     
Ce sont les mêmes qui travaillent aux futur centre d'enfouissement des déchets sur 83 Ha !

1- Le film à rebondissements des compteurs de lixiviats.
2- Un peu de mathématique.
3 - Analyses : BURGEAP et la CdC donnent-ils les bons résultats ?.
4 - Travaux au centre d'enfouissement. Travaux sérieux ?.
4 bis- Demande de prolongation : la transparence opaque.
3- Conseil communautaire et avenir du centre d'enfouissement


1- Le film comique des débitmètres de lixiviats.
               

    le prologue de ce film, se trouve Page 3.
Après avoir batailler ferme, la Communauté de communes de pornic  a enfin posé un deuxième débitmètre de lixiviats à la station d'épuration de St Michel chef chef, début 2008.

Les riverains ont demandé à vérifier les compteurs.

Film en 6 épisodes.

Le 14 février 2008     : relevé initial des compteurs,
Le   2 avril 2008     : deuxième relevé. Une différence entraine  une possibilité de fuite de lixiviats de 237 m3/an.
Pour les responsables, C'est normal.
(voir page 5)
Le  4 juin 2008        : troisième relevé : impossibilité de faire ce relevé, car un incendie inopiné a mis le tableau électrique hors circuit. (voir page 7)
Le mercredi 9 juillet 2008 : 
en réunion de CLIS, les techniciens ont expliqué, en présence du Sous-préfet, qu'ils ont réparé le débitmètre de départ. Celui-ci comptabilisait trop de lixiviats partants, d'où la différence trouvée le 2 avril, ( qui donc était anormale!) . Les techniciens ont «  réparé »  et tout est rentré dans l'ordre….

Le 4 septembre 2008   : quatrième relevé des compteurs. Cette fois-ci encore ……………….nous n'avons pas pu faire de relevé.
       Les techniciens ont détecté
une autre panne sur le même compteur. Un problème différent de celui évoqué en CLIS. Comme par hasard, ils  le changeaient au moment de notre visite...
      Le représentant de la CdC, M. Bahuaud, a profité de cette promenade de « santé » pour nous montrer les nouveaux bassins de collecte des eaux pluviales et de lixiviats de 1000 m3.
A grand flot, les lixiviats commençaient à se déverser dans ce nouveau bassin. Il  nous a montré également que le recouvrement de la décharge commençait à se faire.

Le 4 novembre 2008 : cinquième relevé.  SUSPENS, ………………..moment intense de vérité ….
Pas de chance, cette fois encore nous nous sommes déplacés pour rien.
Le nouveau bassin de lixiviats n'était  rempli qu'à moitié, donc aucun lixiviats n'est parti vers la STEP, donc la lecture des compteurs ne servait à rien. 
        Pas de chance !
        Les responsables avaient l'air satisfait de leurs travail.
         

         Est-il normal que ce bassin ne soit rempli qu'à moitié ?
Réponse au point suivant …..




2--Un peu de mathématique.


Sachant que le nouveau bassin de lixiviats a un volume de 1000 m3,
sachant que pendant sa construction, juillet, aout, les lixiviats continuaient à être produit, mais ne sortaient pas de la décharge  (panne des pompes puis absence de bassin de collecte), 
sachant que les lixiviats s'accumulaient à l'intérieur des digues,
Sachant qu'en novembre, le nouveau bassin a recueilli  les lixiviats d'au moins  aout, septembre et octobre.
Sachant que pour ces trois mois, dans des conditions techniques et climatiques très semblables :
            --> en 2006, il y a eu 2 332 m3  de lixiviats
            --> en 2007, il y a eu 1 926 m3     

a) évaluez la quantité de lixiviats qui aurait dû être produite.
b)  Calculez le volume que représente la moitié du bassin de 1000 m3.
  c) calculez le volume de lixiviats manquant.
 
d) demandez aux responsables où sont parti ces                         
                               lixiviats polluants« perdus » 
.

 
         Pour les fortiches en math :
     
Calculez le taux d'évaporation qu'il a fallu pour éliminer les lixiviats manquants, sachant qu'en 2005, pour un problème semblable, un technicien de BURGEAP nous a expliqué qu'il ne fallait pas négliger l'évaporation !




3 - Analyses : BURGEAP et la CdC donnent-ils les bons résultats ?

        A la suite de la CLIS 08, la CdC  a invité l'association de l'Aiguillon, à faire des prélèvements avec BURGEAP, et à faire des analyses sur les mêmes échantillons.
        2 prélèvements ont été faits.  Le premier, dans le champ en contrebas de la décharge, le deuxième dans un champ à coté de la décharge.
        BURGEAP a trouvé des résultats bons, contrairement à nous. Mais est-ce un hasard ?
        Déjà on peut se demander si les résultats Burgeap sont acceptables !
En orange : nos résultats,      en bleu : BURGEAP   

 
 

Pourquoi 2 débitmètres de lixiviats ?

La décharge produit des lixiviats.
Ces lixiviats sont recueillis dans un bassin, puis envoyés, par pompage, à la station d'épuration de St Michel.
La distance entre les deux points est de 6 Km,. La canalisation est ancienne, elle peut être bouchée ou poreuse.
Les lixiviats sont des liquides épais (boueux) qui se déposent au fond des canalisations lorsque les pompes ne fonctionnent pas, ce qui arrive très fréquemment, soit entre deux pompages, soit à cause de pannes prolongées à répétions (voir les rapports de CLIS)
Pour vérifier qu'il n'y a pas de fuites entre la décharge et la STEP, il faut donc deux débitmètres, un au départ et un à l'arrivée. Si les volumes qui partent sont plus importants que ceux qui arrivent c'est qu'il y a des fuites de polluants dans la nature.

Lixiviats : jus résultant de la décomposition des ordures. Jus noir,épais,  très « riches » en polluants de tout genre.
Ces lixiviats NE DEVRAIENT PAS SORTIR du centre d'enfouissement, pas plus que les eaux pluviales et de surface   ...

Communauté de Communes de Pornic = CdCP

CLIS = Comité Local d'Information et Sécurité.

Haut de page
 
Haut de page
 

Pour trouver une explication aux  résultats différents,

la CdC a organisé une réunion (07/01/09) entre BURGEAP et l'IDAC, le laboratoire de l'association.
La CdC a regretté que  l'IDAC n'ait pas voulu venir à cette réunion. L'IDAC expliquant que ce n'est pas dans ses habitudes de commenter ses résultats. 

BURGEAP nous a expliqué que les 2 valeurs sur le plomb ne sont pas significativement différentes, 32 et 28 mg/kg .   Idem pour l'aluminium, Pour eux, 10 g ou 20 g d'aluminium par kilo de terre naturelle., sur le même échantillon, c'est la même chose   
BURGEAP nous a expliqué que le plomb et l'aluminium existent dans la nature, ici, les différences   sont trop serrées et faibles pour être interprétées.
Donc, pour eux, il n'est pas possible de parler de pollution.
BURGEAP nous a expliqué que lorsque nous avons trouvé 22 g d'aluminium par kilo de boue dans le champs en avril 2008, cela n'était pas significativement différent de 9 g/kg.





les Chrysènes, etc. ne sont pas des PCB.
Ce sont des HPA, c'est-à-dire des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques. C'est-à-dire une famille de composés chimiques différents des PCB. Ils font quand même parties de polluants dangereux.
Selon BURGEAP, les doses trouvées ici  sont en dessous de la normale qui correspond à un « bruit de fond » normal, car il y  a  toujours eu des HPA dans la nature.

Notons qu'à la CLIS 2008, il avait été décidé que la CdC fasse automatiquement des recherches de dioxine  dans les différentes analyses,  la CdC a dû oublié….
Pourquoi rechercher des dioxines ?
Les mâchefers de l'incinérateur vétustes de St Viaud ont servi à la construction de la décharge. Cet incinérateur était hors normes et hyper polluant. Comment étaient ses mâchefers? Sont-ils isolés de toute contamination ?
Les fossés vont vers la réserve d'eaux potable de deux communautés de communes …           

 

     
          Les « responsables »  de la CdC sont globalement satisfait du travail de BURGEAP  !!!
     
.






4 - Travaux au centre d'enfouissement pour faire une mise aux normes. Ces travaux sont-ils sérieux ?


       Pour obtenir une autorisation de prolongation du centre d'enfouissement des déchets, la décharge doit être « mise aux  normes ».     
    Regardons ces « mises aux normes », sur 3 pages photos.
               
Déjà,  soulignons leurs impuissance en ce qui concerne les fuites souterraines
probables.                  Rappel :

A l'origine, sur la zone de stockage il y avait 2 mares toujours en eau. Qu'en est-il des 2 mares bouchées par de l'argile  « bouchées » en 1980 ?       

       Depuis 2005 la CdC refuse de faire des recherches de fuites par marqueurs.

       


3- Conseil communautaire et avenir du centre d'enfouissement
Ce chapitre mérite une page à lui tout seul, voir :
Conseil communautaire du 15 décembre 2008

Haut de page
 

LA transparence  opaque
La CdC dit travailler dans la « concertation et la transparence ».
Malgré ses demandes, l'association n'a pas le droit d'avoir accès aux documents de prolongation envoyés à la préfecture.
Pour ce cas précis, la CdC n'a pas obligation de fournir ces documents, mais lorsque M. Boënnec, M. Bahuaud se vantent partout de « travailler dans la transparence », cela  fait doucement rigoler.
Les citoyens n'auront accès aux documents qu'après la prolongation, s'il y en a une.
Nous pourrons analyser ces documents que quand il sera trop tard !

Belle manœuvre d'élus « responsables » et « démocratiques ».

Le Centre d'enfouissement devait ABSOLUMENT fermé en 2004.
Ils font des travaux d'apparence de mises aux normes quelques mois avant sa fermeture, et avant sa CINQUIEME DEMANDE DE PROLONGATION !

Arrêtez de prendre les habitants pour des C …


Nouveau du 30 janvier :

Visite du CET le 26 janvier 2009,
Une semaine avant la décision du préfet,
les « mises aux normes sont toujours scandaleuses.

Voir les photos de la Mise « aux normes » :
Page      1

Page        2

Page           3

  Haut de page